Principaux symptômes

Les principaux symptômes apparaissent surtout après les repas ou en position allongée :

  • Une sensation de brûlure « remontant » derrière le sternum. Les médecins parlent de pyrosis.

  • Des régurgitations acides, qui donnent un goût amer dans la bouche.

Le reflux peut aussi se traduire par des symptômes moins fréquents et plus généraux :

  • Une voix enrouée, surtout le matin

  • Un mal de gorge chronique

  • De l’asthme survenant la nuit et sans rapport avec une allergie.

  • Une toux chronique ou un hoquet fréquent

  • Des nausées

  • Une mauvaise haleine persistante

  • Des problèmes dentaires (perte de l’émail des dents)

Diagnostic

En cas de non amélioration des symptômes sous traitement, il peut s’agir d’autre chose que d’un reflux. Il est alors important de voir un gastro-entérologue sur avis du médecin traitant, pour la réalisation d’une Gastroscopie ou OGD (Oeso-Gasto-Duodénoscopie) après arrêt du traitement.

Cela permet de voir la muqueuse de l’œsophage et de l’estomac et au besoin de faire des prélèvements. Le spécialiste détecte ainsi parfois une « oesophagite à éosinophile », inflammation de l’œsophage liée non pas au reflux, mais à une infiltration de globules blancs particuliers. De même, cet examen permet de détecter rapidement, en les voyant une « oesophagite peptique, de sténose, un cancer ou un endobrachy œsophage ».

Souvent la gastrocopie  est normale, et ne permet pas de confirmer le « reflux »

On authentifiera le reflux gastro-oesophagien par un examen appelé pHmétrie qui quantifie sur 24 h l’existence ou non d’un reflux en mesurant le degré d’acidité de l’œsophage. Cet examen consiste à introduire une sonde, par le nez, jusque dans l’œsophage. Sur la sonde, des capteurs recueillent le pH de l’œsophage, et permet de différentier le reflux pathologique,  du normal. Il doit être réalisé 7 jours après toute prise de médicament de type inhibiteur de la pompe à proton ( IPP) afin que les résultats ne soient pas perturbés par les médicaments.

En cas de persistance des symptômes chez une personne aux antécédents d’oesophagite  ou de pHmétrie positive sans traitement, une « pH-impédancemétrie » sous traitement peut être proposée, qui permet de différentier les reflux liquides, gazeux, acides ou non acides.

On peut en dernier lieu, pour être complet chercher à détecter des troubles moteurs de la conduction oesophagienne par la pratique d’un TOGD : transit oeso gastro duodénal. Il permet de visualiser les contours de l’œsophage et ses mouvements après ingestion d’un produit radio opaque.  Il permet de détecter les contours d’une hernie hiatale.
D’autres examens, la manométrie et la « manométrie haute résolution » permettent d’analyser, par capteurs intra oesophagien, la motricité de l’œsophage.

Certaines personnes présentent un trouble fonctionnel, une hypersensibilité viscérale (la muqueuse de leur oeosophage est sensible) : on leur trouve une endoscopie normale, une exposition acide (pHmétrie ) normale, un nombre total de reflux physiologique, normal, mais une concordance entre les symptômes et les reflux sous impédancemétrie.

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